Gainsbourg (vie héroïque), le film
Universal Studio Canal Video
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Sûr le Serge était un héros, un super héros même , quand on voit la médiocrité des vies de la plupart de nos chanteurs.
Pas con d'ailleurs l'analogie aux héros de BD , puisque le réalisateur est un dessinateur. Les curieux pourront voir dans mes comms le bien que je pense de Sfar , du Story Board du film et de son Score.
Un peu à l'image des adaptations de Super Héros à l'écran , c'est la déception qui est au RDV En tant que fan acharné de l'homme à tête de choux , reconnaissons que Sfar a choisi le film pour déchainer les passions parmi les aficionados.
Pourtant son film est étrangement poli, érotiquement correct (gommées toutes les scènes cochonnes - un comble quand même ! ) , pas provocateur pour un rond (on parle de Gainsbourg là !) , Sfar s'acharne à nous montrer un Serge sensible et romantique en délaissant le destructeur de sa vie et de son oeuvre.
Du coup, ce qui passait avec beaucoup de grâce en bande déssinée ne franchit pas le grand écran : Trop de pellicule ? en tout cas, le montage et le rythme du film en souffre, succédanée de scènes s'enchainant sans transition ni cohérence , l'erreur de Sfar aura finalement été de filmer son Story Board .
C'est un peu un Best of de la vie de Gainsbourg avec toutes les lacunes que propose l'exercice. Les réelles motivations de son impatience à porter l'étoile jaune , l'origine de ses premières femmes ( on ne sait pas comment le jeune Serge atterrit chez Dali...), l'absence injuste de Michèle Arnaud auquel il doit tout , la haine qu'il éprouvait pour son physique et son art mineur, l'origine de son alcoolisme , la dépression et les envies de suicide qui le poursuivirent toute sa vie , la jalousie qu'il développa pour la carrière de Jane, et surtout cette injustice qui finira par le détruire autour du fait que Gainsbourg vendait moins de disques que les interprètes pour qui il composait , tout celà est au mieux évoqué , au pire ignoré .
Comme dans les films que Gainsbourg réalisa , la photo est superbe, la bo soignée, les comédiens bien choisis (à l'exception du petit garçon et sa diction trop scolaire) , on retrouve peu ou prou ce personnage attachant, mais un érudit n'apprendra rien de ce film. C'est d'autant plus dommage que les intentions y étaient et que 2 h30 plus tard ( !) on a pas plus appris sur Serge que durant un banal docu Tv.
Reviewed By A1Z98R4EZDP6UVPas con d'ailleurs l'analogie aux héros de BD , puisque le réalisateur est un dessinateur. Les curieux pourront voir dans mes comms le bien que je pense de Sfar , du Story Board du film et de son Score.
Un peu à l'image des adaptations de Super Héros à l'écran , c'est la déception qui est au RDV En tant que fan acharné de l'homme à tête de choux , reconnaissons que Sfar a choisi le film pour déchainer les passions parmi les aficionados.
Pourtant son film est étrangement poli, érotiquement correct (gommées toutes les scènes cochonnes - un comble quand même ! ) , pas provocateur pour un rond (on parle de Gainsbourg là !) , Sfar s'acharne à nous montrer un Serge sensible et romantique en délaissant le destructeur de sa vie et de son oeuvre.
Du coup, ce qui passait avec beaucoup de grâce en bande déssinée ne franchit pas le grand écran : Trop de pellicule ? en tout cas, le montage et le rythme du film en souffre, succédanée de scènes s'enchainant sans transition ni cohérence , l'erreur de Sfar aura finalement été de filmer son Story Board .
C'est un peu un Best of de la vie de Gainsbourg avec toutes les lacunes que propose l'exercice. Les réelles motivations de son impatience à porter l'étoile jaune , l'origine de ses premières femmes ( on ne sait pas comment le jeune Serge atterrit chez Dali...), l'absence injuste de Michèle Arnaud auquel il doit tout , la haine qu'il éprouvait pour son physique et son art mineur, l'origine de son alcoolisme , la dépression et les envies de suicide qui le poursuivirent toute sa vie , la jalousie qu'il développa pour la carrière de Jane, et surtout cette injustice qui finira par le détruire autour du fait que Gainsbourg vendait moins de disques que les interprètes pour qui il composait , tout celà est au mieux évoqué , au pire ignoré .
Comme dans les films que Gainsbourg réalisa , la photo est superbe, la bo soignée, les comédiens bien choisis (à l'exception du petit garçon et sa diction trop scolaire) , on retrouve peu ou prou ce personnage attachant, mais un érudit n'apprendra rien de ce film. C'est d'autant plus dommage que les intentions y étaient et que 2 h30 plus tard ( !) on a pas plus appris sur Serge que durant un banal docu Tv.
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