Voici donc la fameuse Aïda du festival de Bregenz.
Il y aurait beaucoup à dire au sujet de ce festival dont le cadre unique permet les mises en scènes visuelles les plus débridées. Et cette Aïda n'échappe pas aux décors gigantesques avec jets de flammes et grues en action. Seulement voilà, ce que le vrai spectateur voit devant lui, et en permanence, c'est-à-dire des chanteurs minuscules dans un univers démesuré, le quidam qui visionne ce DVD n'en perçoit qu'une partie car les caméras préfèrent s'attarder sur les chanteurs, ce qui les isole de l'environnement.
Ce serait peut-être acceptable si les chanteurs en question offraient de magnifiques performances. Mais il n'en est rien. Car ils sont tous insuffisants. Rubens Pelizzari (qui rate complétement son air d'entrée) a une jolie voix de ténor lyrique, mais il est totalement débordé lorsqu'il doit affronter les passages les plus dramatiques de la partition. Est-ce pour celà que son grand duo du 4ème acte avec Amnéris est écourté, ce qui est inadmissible? Le baryton qui incarne Amonasro (Paterson) a beau s'agiter, sa voix n'a aucune ampleur. Les deux basses (Ramfis et le Roi) font de la figuration.
Les deux femmes s'en sortent mieux. Au moins ont-elles des voix. Mais comme nous avons affaire à un festival "intello-branché" tous les costumes, accessoires et autres babioles en tout genre sont ringards. C'est ainsi que la pauvre Aïda garde toute la soirée des fringues sorties tout droit d'un vide-ordures......
Et ce n'est pas sans un certain sadisme que Carlo Rizzi, à la tête du magnifique Wiener Symphoniker, fait monter la pression, comme s'il voulait ensevelir les pauvres artistes sous un flot de décibels.
Soyons honnêtes : il y a quand même des moments où c'est très rigolard, surtout à la fin lorsque les amants s'envolent dans une nacelle pseudo-égyptienne...
Reviewed By A27F0SZMT9YSIPIl y aurait beaucoup à dire au sujet de ce festival dont le cadre unique permet les mises en scènes visuelles les plus débridées. Et cette Aïda n'échappe pas aux décors gigantesques avec jets de flammes et grues en action. Seulement voilà, ce que le vrai spectateur voit devant lui, et en permanence, c'est-à-dire des chanteurs minuscules dans un univers démesuré, le quidam qui visionne ce DVD n'en perçoit qu'une partie car les caméras préfèrent s'attarder sur les chanteurs, ce qui les isole de l'environnement.
Ce serait peut-être acceptable si les chanteurs en question offraient de magnifiques performances. Mais il n'en est rien. Car ils sont tous insuffisants. Rubens Pelizzari (qui rate complétement son air d'entrée) a une jolie voix de ténor lyrique, mais il est totalement débordé lorsqu'il doit affronter les passages les plus dramatiques de la partition. Est-ce pour celà que son grand duo du 4ème acte avec Amnéris est écourté, ce qui est inadmissible? Le baryton qui incarne Amonasro (Paterson) a beau s'agiter, sa voix n'a aucune ampleur. Les deux basses (Ramfis et le Roi) font de la figuration.
Les deux femmes s'en sortent mieux. Au moins ont-elles des voix. Mais comme nous avons affaire à un festival "intello-branché" tous les costumes, accessoires et autres babioles en tout genre sont ringards. C'est ainsi que la pauvre Aïda garde toute la soirée des fringues sorties tout droit d'un vide-ordures......
Et ce n'est pas sans un certain sadisme que Carlo Rizzi, à la tête du magnifique Wiener Symphoniker, fait monter la pression, comme s'il voulait ensevelir les pauvres artistes sous un flot de décibels.
Soyons honnêtes : il y a quand même des moments où c'est très rigolard, surtout à la fin lorsque les amants s'envolent dans une nacelle pseudo-égyptienne...
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